Marion Pélissier traite de l’image sociale, de la survie et de la place que nous prenons dans la société
Texte et mise en scène Marion Pellissier
Jeu Charlotte Daquet en alternance avec Carole Costantini, Jessica Jargot, Zoé Fauconnet, Julie Mejean, Savannah Rol, Marie Vire
Six femmes vivent ensemble dans un lieu qu’on ne saurait définir. Au début de la pièce, elles viennent, toutes, s’adresser au public. Il n’y a pas de quatrième mur, elle savent que le public est là, qu’il les regarde, les surveille. Les Petites filles expliquent qu’elles s’adresseront au public toutes ensemble ou pas du tout. Cet acte solidaire leur semble nécessaire.
Marion Pélissier traite de l’image sociale, de la survie et de la place que nous prenons dans la société. Celle qu’on nous donne ? Elle sonde le comportement de ceux qui se savent observés, interrogés. S’inspirant de nombreux films et documentaires, l’univers carcéral a beaucoup influencé son écriture. Mais ce lieu pourrait tout aussi bien être un orphelinat… Une relation de séduction s’opère alors entre la salle et la scène, le regard des spectateurs est comme un projecteur qui éclaire chacune des comédiennes. A cet échange s’ajoute l’utilisation de la vidéo qui permet de créer une superposition de scènes et donc des lectures différentes de l’histoire. Comme pour un film à suspense, un sentiment d'attente angoissée enveloppe le spectateur.