Entre trivial et sublime : une dystopie incarnée par quatre comédiens en plein délire
Une création du Collectif Salut Martine
Mise en scène par Vincent Menjou-Cortès
Avec Aymeline Alix, Grégoire Baujat, Amélie Porteau de la Morandière, Geoffroy Rondeau
D'après le théâtre complet de Sénèque
Ils sont quatre, coincés dans un lieu étrangement anonyme en attendant l’apocalypse : Christophe et Sarah, Bertrand et Michèle. Le metteur en scène Vincent Menjou-Cortès a créé une histoire délirante et nous met face à un futur frappé de violence et de bêtise. Traversé de la langue sauvage et poétique de l’auteur latin Sénèque, L’Injustice des rêves révèle, par ses personnages grotesques, la nature humaine dans ses pulsions, son fanatisme, son orgueil. En croisant situation vaudevillesque et apocalypse, cette dystopie incarnée par un quartette de comédiens en plein burn out conjugue le trivial et le sublime.
